lundi 22 octobre 2012

Le Pendule de Foucault

 
Le Pendule de Foucault
d’Umberto Eco
★☆☆☆

Résumé du quatrième de couverture :
A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort.
A Milan, trois amis passionnés d’ésotérisme et d’occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot, ourdi au cours des siècles, pour la domination mondiale. Et voici qu’apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…

Mon avis :
Le résumé m’avait fait très bonne impression, à moi qui aime bien ce genre d’histoire sur fond historique. Et bien, cela faisait un moment que je n’avais pas eu une aussi grosse déception. Je ne suis parvenue au terme de ma lecture que parce que je n’avais rien d’autre sous la main, et il m’a fallu plusieurs semaines !
Pour commencer, le style de l’auteur. Il est très lourd et complexe. De plus, l’auteur aime utiliser des mots vraiment compliqués que je n’avais jamais vu auparavant. Mais le pire, je crois a été cet afflux constant d’information scientifiques et historiques, impossible de suivre; pour cela il aurait fallut être un spécialiste de l’histoire mondiale, de l’ésotérisme et de l’occultisme. Il y a également beaucoup de citations, ce qui ne me dérange pas du moment qu’elles sont traduites, ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas.
Cela aurait encore pu passer, si plus de la moitié du livre n’avait à peu près rien à voir avec l’histoire selon mon sens, on pourrait sauter beaucoup de chapitres sans pour autant perdre le fil. Au départ, l’intrigue part fort avec Casaubon qui se cache au Conservatoire, puis 400 pages d’ennui où l’auteur nous raconte par les détails la vie de ses personnages. Et enfin, quand on arrive au moment où les trois amis invente le Plan (sur des faits réels), ce qui prend une centaine de pages (ce qui est quand même un peu long), je me suis dit ça y est c’est parti.
Pour arriver à une fin, je l’espérais, originale et grandiose, et bien non, un grand plat, aucune originalité, depuis le début j’avais deviné qui serait le méchant. Et surtout, cela n’a pas vraiment de sens comme fin. « Tout ça pour ça » que je me suis dit, cela n’en a vraiment pas valu la peine. Mais si vous avez besoin d’un somnifère, n’hésitez pas à vous lancer dans cette lecture.
 
Extrait du début du chapitre un :
"C’est alors que je vis le Pendule.
La sphère, mobile à l’extrémité d’un long fil fixé à la voûte du chœur, décrivait ses amples oscillations avec une isochrone majesté.
Je savais – mais quiconque aurait dû s’en rendre compte sous le charme de cette paisible respiration – que la période était réglée par la relation entre la racine carrée de la longueur du fil et ce nombre Π qui, irrationnel aux esprits sublunaires, par divine raison lie nécessairement la circonférence au diamètre de tous les cercles possibles – si bien que le temps de l’errance de cette sphère d’un pôle à l’autre était l’effet d’une mystérieuse conspiration entre les plus intemporelles des mesures."

648 pages
Editions Le Livre de Poche

2 commentaires:

  1. Je n'ai lu que Le nom de la rose de cet auteur et j'ai vraiment, vraiment galéré pour le finir. J'avais tenté 3 ou 4 fois de le lire et je m'arrêtai toujours en chemin. Mais j'ai fini par y parvenir et j'ai beaucoup aimé l'histoire finalement. :) Si tu veux renouer avec l'auteur, je te le conseille, c'est son titre le plus connu en plus. ^^

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    1. Le Nom de la Rose me tente un peu, mais si le style en est aussi difficile ce ne sera pas une priorité. Je me contenterais peut-être du film. ^^

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