dimanche 30 mars 2014

Dôme

Tome 1
de Stephen King
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.
A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient.
Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu'à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…


Mon avis :
- Depuis sa sortie, j'ai toujours eu envie de le lire. Et puis, j'ai fait l'erreur de regarder la série qui en est tirée. J'ai été très refroidie par cette série que je trouve absurde. Cependant, je voulais tout de même tenter le coup. Je n'ai pas regretté mon choix car le livre est totalement différent de la série. Il est vrai que le fond de l'histoire est le même, mais Dieu merci, les personnages sont très différents et surtout, ils se comportent de manière normale et logique à ce genre de situation. 
- Stephen King ne se perd pas en détails dans cette série de livres. Il va droit à l'essentiel tout en expliquant parfaitement la situation et les événements qui en découlent. Le livre démarre dès les premières pages quelques minutes à peine avant l'apparition du Dôme. Au début, on se perd un peu avec le très grand nombre de personnages, mais heureusement il y a un index au début, ainsi qu'une carte qui aident beaucoup. Le livre est découpé en plusieurs parties, chacune d'elles également divisées en plusieurs ayant chacune un personnage à l'honneur. Ce qui est pratique pour faire des pauses. Il y a pas mal de psychologie dans ce livre, vu la situation. On peut bien la suivre grâce au fait que toute l’intrigue de ce premier tome se passe durant trois à quatre jours. 
- Cette idée d'un dôme est géniale et je me demande ce qu'il en serait dans la réalité au niveau des comportements humains. Par contre, je trouve un peu dommage que la religion ait toujours une place si importante dans les livres de King. Au bout d'un moment c'est un peu lourd et frise le fanatisme. Ce qui fait peur aussi, si les petite ville américaine sont vraiment ainsi. 
- La fin de ce premier tome tombe pile au moment le plus insoutenable d'un livre, c'est vraiment très bien choisi, mais si frustrant. En tout cas, je vais essayer de lire la suite le plus rapidement possible pour ne pas perdre le fil, car l'histoire est pas mal complexe et ne pas oublier qui est qui. 

Extrait début de la première partie :
"A deux mille pieds d'altitude, Claudette Sanders prenait une leçon de pilotage. La petite ville de Chester's Mill étincelait dans la lumière du matin, pimpante comme si elle venait juste d'être créée. Des voitures roulaient au pas dans Main Street, renvoyant les clins d’œil du soleil. Le clocher de la première église congrégationaliste paraissait assez effilé pour transpercer le ciel sans nuages. Le soleil courait à la surface de la Prestile, suivant la progression du Seneca V ; avion et cours d'eau coupaient la ville selon la même diagonale. "

630 pages
Editions Albin Michel

Rebecca Kean, Tome 5

 Tome 5 - L'Armée des Âmes 
de Cassandra O'Donnell

Résumé du quatrième de couverture :
"Ah, les joie de la famille... Les flambées de vampires, les batailles sanglantes, les coups de fouet, les séance de torture ludiques, les joyeux exorcismes... Tous ses petits bonheurs simples me reviennent à l'esprit depuis que grand-mère et les Vikaris m'ont retrouvée et ont débarqué en ville dans l'intention évidente de me liquider !
Nostalgie, quand tu nous tiens..."

Mon avais :
- Ah, ce tome reprend exactement où le 4 s'était terminé : avec l'arrivée de la grand-mère sociopathe de Rebecca ! J'attendais depuis un moment de rencontrer d'autres Vikaris et d'en apprendre un peu plus sur elles. Ce livre est une très bonne entrée en matière.
- La grand-mère et ses amies sont extra et j'ai failli mourir de rire à de très nombreuses reprises. Ah, ces petites vieilles tueuses en séries ! Elles ont toutes des personnalités très fortes et dures, mais on découvre aussi qu'elles sont humaines et pas invincibles en suivant Rebecca et ses propres prises de conscience sur son ancien clan.
- Malgré leur arrivée, le tome est centré sur le clan des chamanes et on commence à en apprendre plus sur eux et sur les pouvoirs de Leo, qui d'ailleurs prend, elle aussi, beaucoup d'importance. J'aime bien aussi le jeune Ariel et j'ai hâte d'en savoir plus sur lui. Comme Leo grandit plus vite que la moyenne sa mère est bien obligée de se rendre à l'évidence que celle-ci est adulte malgré ses 13 ans. Les relations conflictuelles de sa famille sont maniées de manière époustouflante, sans qu'il n'y ait de répétition, et à chaque fois, j'attendais avec impatience les piques suivantes ! 
- Rebecca apprend un élément important sur Raphael et je me demande ce qu'elle va faire dans le prochain tome sur ce sujet. Même si de mon côté, je m'en doutais déjà un peu. En tout cas, l'auteur sait parfaitement jouer sur le suspense et distiller les informations de manière parfaite !
- Ce tome est sans conteste mon préféré et vivement le suivant !

Extrait début du chapitre un :
"Non. Le diable n'est ni cornu, ni monstrueux, ni déformé. C'est une vieille femme en noir, aux traits ridés et au visage émacié. Une vieille femme avec un regard si ancien, si profond et si dépourvu d'humanité qu'on sent, en le croisant, un souffle glacé remonter le long de son échine et l'odeur de la mort nous envelopper comme un manteau.
- Bonsoir, Morgane.
- Bonsoir, grand-mère."

415 pages

jeudi 27 mars 2014

Petite Princesse

Petite Princesse
de Frances Hodgson Burnett
★★★★

Mon résumé : 
Sara est née aux Indes et aime son papa plus que tout au monde. Mais Sara a maintenant sept ans, il est temps pour elle de recevoir une bonne éducation. C’est pourquoi son père l'envoie à Londres, dans le pensionnat pour jeunes filles de Miss Minchin. Grâce à la fortune de son père, Sara est traitée comme une vraie princesse.
Seulement la petite fille a une personnalité tellement originale que ce genre de traitement ne lui monte pas à la tête. Son passe temps favori est de raconter des histoires pour le plus grand plaisir de ses petites camarades.
La malheur finit par s'abattre sur elle, lorsque le jour de ses onze ans, Miss Minchin lui apprend froidement la mort de son père et la perte de toute sa fortune. La directrice décide de la garder, mais par "pure charité".
Dès lors, Sara est traitée comme un animal. Supportera-t-elle les mauvais traitements, ou bien sombrera-t-elle dans le désespoir ? 

Mon avis :
 - Ah, que de souvenirs. Lorsque j'étais enfant, je regardais le dessin-animé Princesse Sarah, et je l'adorais. D'ailleurs, lire ce livre m'a donné envie de le voir à nouveau. J'ai réussi à trouver les épisodes sur Dailymotion. ^^
- Il y a aussi un film, mais qui n'est pas très bien, selon mon avis. Qui plus est la fin est totalement différente du livre ce qui est bien dommage. Même l'histoire de base a été changée ! Ce genre de chose devrait être interdite.
- J'ai beaucoup aimé la personnalité de Sara. C'est vraiment une enfant extraordinaire. Elle arrive au pensionnat à l'âge de sept ans, et ce n'est que quatre années plus tard que le malheur la frappera. Puis, elle vivra dans le dénuement durant deux années. Peu d'entre nous y résisteraient. Il est intéressant de suivre Sara sur plusieurs années et de la voir évoluer. 
- En tout cas, ce livre pour enfant est autant instructif pour les petits que pour les adultes ; en plus il est très bien écrit. ^^

Extrait début chapitre un :
"Par un sombre jour d'hiver, alors qu'un brouillard jaune et lourd avait envahi les rues de Londres au point qu'on avait allumé les bec de gaz et illuminé les vitrines des magasins comme en pleine nuit, une étrange petite fille était installée auprès de son père dans une voiture qui roulait au pas.
Elle était appuyée contre lui, assise sur ses jambes repliées. Son père avait un bras passé autour de ses épaules. Elle regardait par la fenêtre avec une expression qui étonnait sur un visage si jeune, une expression qui aurait surpris chez une fillette de douze ans. Mais Sara Crewe n'en n'avait que sept.
En réalité, toujours elle rêvait ou pensait à des choses bizarres. Elle ne se souvenait pas avoir pensé à autre chose qu'à des problèmes de grandes personnes, à leur monde."

252 pages
Editions Casterman

Liesel Matthews dans le rôle de Sara Crewe (1995).

Le Jardin Secret

 Le Jardin Secret 
de Frances Hodgson Burnett

Mon résumé : 
 Mary Lennox a presque dix ans. Elle vit depuis toujours aux Indes avec ses parents. Ceux-ci ne s'intéressant pas à elle, la petite fille en grandissant est devenu un vrai tyran. C'est alors qu'éclate une épidémie de choléra dont sera Mary la seule survivante.
Elle est envoyée en Angleterre chez son oncle Archibald Craven. Mary se retrouve dans un vieux manoir où les domestiques ne lui obéissent pas au doigt et à l'œil et où elle doit apprendre à se débrouiller seule.
Très vite, elle se rend compte que de nombreux mystères entourent son oncle. La petite fille se met rapidement à la recherche d'un mystérieux jardin qui a été fermé, il y a dix ans après la mort de sa tante. Mais un plus grand secret encore attend la jeune Mary, car parfois résonne à travers le manoir les pleurs d'un enfant, elle en est sûre.
Pour la première fois de sa vie, Mary s'intéresse à quelque chose et cela va bouleverser sa vie à tout jamais.

Mon avis : 
- Un vrai coup de cœur. Ce livre a été écrit en 1911 et est un vrai petit bijou. C'est un livre pour enfant, et pourtant, il touchera les cœurs de tous âges. De plus, il nous plonge dans une époque pas si lointaine, mais dont on ne sait finalement pas grand-chose. 
- J'ai remarqué une chose. Dans le temps, lorsque l'on écrivait des livres pour enfants, ils voulaient vraiment dire quelque chose, et surtout, ils étaient bien écrits. Si on regarde les livres actuels dont on fait la lecture aux plus petits, même les contes sont tournés de manière tellement simples, que j'ai l'impression que l'on prend vraiment les enfants pour des imbéciles. Ce n'est pas parce qu'ils ne savent pas lire qu'ils ne comprennent pas.
- J'ai découvert ce livre grâce au film du même nom. Ce film est merveilleusement bien adapté et me fait rêver depuis plusieurs années déjà. Puis, j'ai eu l'idée de regarder s'il n'existait pas en livre.  Et c'était le cas. De nombreux films sont souvent tirés de livres. De plus, la musique est vraiment très belle. 
- Je conseille le livre et le film, qui sont merveilleux tous les deux ! Les héros ne sont que des enfants, mais par les événements difficiles qu'ils vivent, ils apprennent des leçons dont beaucoup d'entre nous sont passés à côté.

Extrait début chapitre un :
"Lorsque Mary Lennox fut envoyée au manoir de Misselthwaite pour vivre chez son oncle, tout le monde s'accordait à dire qu'on n'avait jamais vu d'enfant plus disgracieuse. Ce qui était la stricte vérité. Elle avait un petit visage étroit sur un petit corps malingre, le cheveu rare et fin, et l'air revêche. Ses cheveux étaient jaunes, et son teint l'était aussi, parce qu'elle était née aux Indes et qu'elle avait toujours, d'une façon ou d'une autre, été malade."


458 pages
Editions Castor Poche Flammarion


Mary Lennox jouée par Kate Maberly dans "le Jardin Secret" (1993)

mercredi 19 mars 2014

Artemis Fowl, Tome 8

Tome 8 - Le Dernier Gardien
d'Eoin Colfer
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
Opale Koboï, l'ennemie irréductible d'Artemis, entreprend son oeuvre la plus maléfique, détruire l'humanité pour s'autoproclamer reine des fées. Pour y parvenir, elle va libérer une armée de guerriers enterrés sous le domaine des Fowl il y a plus de dix-mille ans et leur faire prendre possession de tous les êtres vivants qui les entourent. Et même... des petits frères d'Artemis, Myles et Beckett Fowl.
Le combat n'a jamais été aussi inégal, l'issue désespérée, le suspense insoutenable. Jusqu'au ira Artemis pour protéger sa famille, le capitaine Holly Short... et l'humanité ?

Mon avis :
- Hmm, c'est le dernier tome. C'est toujours difficile de faire la chronique d'un dernier tome par peur de révéler trop de chose, mais aussi parce que, pour moi, c'est la fin de quelque chose et que je me sens toujours triste. 
- Le véritable point négatif est quand même la couverture particulièrement horrible. Tout d'abord c'est quoi ce jaune pipi métallisé ?! Et puis les personnage ?! On dirait qu'Artemis à quarante ans et sa tête est déformé, je précise qu'il n'en a que 15. En tout cas, si je ne connaissais pas déjà la série, cette couverture ne me donnerais pas envie de la découvrir. 
- Voyons voir j'espérais une fin grandiose, mais je ne sais pas cela n'a pas été le cas. Pour moi, ce tome est en fait comme les précédents, il pourrait tout à fait y avoir une suite. On sait que c'est le dernier juste parce qu'il a été annoncé comme tel. 
- Je n'ai jamais aimé Opale, alors la retrouvée une énième fois fut assez ennuyant. Je la trouve énervante car elle ne change jamais de registre et c'est donc très répétitif. J'ai de loin préféré les Berserkers, même si au final leur rôle n'a pas été si important que cela et qu'ils ont été mis en déroute très facilement. J'aurais bien aimé que l'histoire tourne un peu plus autour d'eux.
- Je trouve que depuis quelques tomes Artemis est pas mal paumé et ne change plus en fait. Ici aussi. Je m'attendais à une évolution dans sa relation avec Holly, mais il n'y a strictement rien eu. Je sais que c'est un livre jeunesse, mais une touche de romance aurait amené la touche d'originalité qui manquait. 
- Oups avec tous ça je ne donne pas vraiment un avis positif. J'ai quand même passé un très bon moment. L'humour est toujours au rendez-vous. Ce fut une bonne chose que les petits frères aient pu jouer un rôle dans l'histoire, même s'il n'ont que quatre ans.
- En ce qui concerne la fin, je l'ai trouvé un peu trop facile. Il y a des millions de morts (ce n'est pas rien), mais l’humanité ne semble pas avoir de difficulté à s'en sortir. Enfin, c'est peut-être surtout le ton de l'auteur qui m'a parut un peu léger pour une tragédie de cette ampleur. 
- Enfin bref, je suis contente d'avoir enfin terminé cette série que j'ai aimé suivre du début à la fin. J'ai appris qu'il y aurait un adaptation cinématographique et j'espère sincèrement qu'ils ne vont pas tout gâcher. Les livres n'étant pas très épais, ils ne devraient pas avoir de mal à respecter l'intrigue. 

Extrait début du prologue :
"Les Berserkers, les Guerriers Indomptables, reposaient en spirale sous la pierre de rune, en une longue courbe qui s'enfonçait dans la terre - les bottes vers l'extérieur, la tête vers l'intérieur, comme l'éxigeait le sortilège. Bien sûr, après avoir été enterrés pendant dix-mille ans, ils n'avaient plus physiquement ni bottes, ni tête."

381 pages

dimanche 9 mars 2014

Artemis Fowl

Tome 1
d'Eoin Colfer
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
Nom : Fowl
Prénom : Artemis
Age : 12 ans
Signes particuliers : une intelligence hors du commun
Profession : voleur
Recherché pour : enlèvement de fées et demande de rançon

Appel à tous les FARfadets, membres de Forces Armées de Régulation des fées : cet humain est dangereux et doit être neutralisé par tous les moyens possibles. 

Mon avis personnel : 
- Déjà pour cette édition, j'aime bien la couverture du livre et la présentation du quatrième de couverture. 
- Au premier abord, cette histoire à l'air d'être pour les enfants. Cependant, elle fascinera aussi bien les adolescents et les adultes.
- Le personnage d'Artemis est très intéressant. Malgré sa superbe intelligence, on sent bien que ce n'est qu'un gamin de douze ans. Même s'il fait tous pour le cacher. Son majordome et garde du corps est aussi très amusant. Droit l'image que l'on se fait de ce genre de personnage. On pourrait penser au premier abord que les personnages sont très typés, mais ce n'est que dans ce volume que c'est le cas. Dans les autres tomes, ils vont tous évoluer de manière intéressante et surprenante. 
- Les personnages féeriques sont tous plus originaux les uns que les autres, ce qui amène un nouvelle dimension aux légendes sur les fées. J'adore Holly qui a vraiment du caractère et Faoly qui met beaucoup d'humour.
- Justement, l'humour est présent de manière intéressante et pas trop lourde. C'est vraiment un livre intéressant qu'on peut partager avec toutes sa famille et ses amis.

Extrait début du prologue : 
"Comment pourrait-on décrire Artemis Fowl ? Les nombreux psychiatres qui s'y sont essayés ont dû confesser leur échec. La principale difficulté de l'entreprise réside dans l'intelligence d'Artemis. celui-ci parvient en effet à déjouer tous les tests auxquels on le soumet. Face à lui, les plus grands esprits du monde médical se sont trouvés plongés dans une infinie perplexité et nombre d'entre eux, balbutiants et hagards, sont retournés dans leurs propres hôpitaux, à titre de patients cette fois."


361 pages

jeudi 6 mars 2014

Maeve Regan

Tome 1 - Rage de Dents
de Marika Gallman
★★★☆

Résumé du quatrième de couverture :
Avant, ma vie était simple : l'université si j'en avais envie, les hommes quand j'en avais envie. Et je n'avais aucun problème qu'un barman ne puisse m'aider à résoudre. Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.
Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser. J'ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l'a pas très bien pris. Lui non plus, d'ailleurs. Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c'était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu'un colosse me kidnappe.
Quand je vous dis que ce n'est pas ma semaine...

Mon avis :
- Pour débuter, je dois dire que je ne suis pas très fan des couvertures de Bit-Lit ces derniers temps. C'est quoi cette propension à afficher un mannequin retouché à l'extrême ? Ce n'est vraiment pas mon truc, ce n'est donc pas cela qui m'a fait commencer cette nouvelle série, mais une amie qui m'en a dit beaucoup de bien. Merci de me l'avoir fait découvrir, j'ai passé un bon moment. 
- Bon l'histoire est assez classique, mais j'aime bien voir si les auteurs arrivent à se démarquer. Ici, ce n'est pas vraiment le cas à ce niveau là. Malheureusement pour moi, j'ai deviner tout ce qui allait se produire avant que cela n'arrive, si ce n'est la petite surprise durant le combat final. 
- Le style de l'auteur est fluide, sans complexité. Il y a juste le minimum de descriptions pour que je ne râle pas trop à ce sujet. Mais j'aurais aimé plus de détails sur les vampires et les sorciers. J'espère que l'auteur nous garde des explications croustillantes sur le sujet. 
- Je n'arrive pas encore à savoir si j'aime ou non Maeve. Elle a un caractère explosif et très direct. Le seul problème a été que du début à la fin elle était toujours en colère. Je dois avouer qu'au début de ma lecture cela m'a un peu gêné, mais dans le sens où l'auteur savait si bien décrire les émotions bouillonnantes de Maeve que je les ressentais moi aussi. Et ça fait bizarre d'être en colère sans raison ! lol
- J'ai bien aimé le personnage de Lukas, même si je trouve qu'il ressemble un peu trop à Bones dans "Chasseuse de la Nuit". Il y a d'ailleurs pas mal de similitudes entre les deux séries.
- Ah oui, j'ai failli oublier. Je n'ai pas bien compris pourquoi l'auteur faisait l'impasse sur la seule scène de sexe du tome surtout qu'elle nous la faisait miroiter depuis un moment. Comme j'ai lu le livre sur internet, j'espère que ce passage n'a pas disparu. Enfin si quelqu'un pouvait m'éclairer sur la question ce serait sympa, car cela m'a vraiment frustré qu'il n'y ai rien sur ce moment-là. 
- La fin donne envie de lire la suite, mais pas de manière maladive en ce qui me concerne.

Extrait début chapitre un :
"Je vais définitivement avoir besoin d’un verre. 
C’était la première chose qui m’était passée par la tête en entrant dans cette boîte de nuit, quelque vingt minutes plus tôt, et c’était ma seule pensée maintenant que j’avais vu Elliot et Mademoiselle Parfaite pénétrer dans la salle. 
Dieu bénisse l’alcool. 
Après avoir tracé mon chemin jusqu’au bar, demandé au serveur prépubère de me donner ce qu’il avait de plus fort et l’avoir englouti d’un trait, je me sentais mieux. Je lui posai le double de l’argent sur le comptoir en lui faisant signe de me remettre la même chose. Ça avait un goût ignoble, et je n’avais aucune idée de ce que c’était, mais ça avait l’effet escompté. Je sais, je sais. L’alcool ne résout pas les problèmes, mais il aide à les diluer."

416 pages
Editions Milady