jeudi 23 octobre 2014

Les Damnés de Dana

Tome 1 - La Dame Sombre
d'Ambre Dubois
★★★☆

Résumé du quatrième de couverture :
Au pied d'un cercle de menhirs, une jeune femme aux cheveux et aux yeux couleur corbeau se réveille. Qui est-elle ? Elle l'ignore.  se trouve-t-elle ? Elle va bientôt le découvrir...
En plein territoire picte, résistant aux envahisseurs romains, une tribu celte recueille la mystérieuse femme. Rapidement, elle va se trouver mêlée au quotidien de ce peuple, à ses légendes, à ses mystères et à ses désespoirs. Le cercle de pierres sera-t-il la clef qui lui rendra son identité ?
A moins que ce ne soit le vampire qui la surveille dans l'ombre...

Mon avis :
- J'ai tout d'abord été attiré par la magnifique couverture. Ensuite par le résumé, j'aime bien ce genre d'intrigue et la mention de vampire à titiller ma curiosité. Si la couverture est sensée représenter l’héroïne, c'est tout de même un peu raté puisque que celle-ci a les yeux noirs et non verts. 
- L'histoire est bien menée, si ce n'est qu'elle est un peu facile et les personnages se remettent un peu trop facilement de leurs blessures. Il y a énormément de mystère, ce que j'adore, mais dans ce premier tome, on apprend strictement rien. Ce qui est un peu dommage, même si le suspense me donne envie de lire la suite.
- L'héroïne est intéressante, mais aussi un peu agaçante. Elle s'adapte très vite, mais je ne sais pas, je n'ai pas réussi à l'apprécier totalement, elle est trop parfaite. Niveaux masculin, les personnages sont tous des canons, ce qui est trop surréaliste, d'ailleurs les femmes aussi ; sans qu'ils aient, les uns ou les autres, des personnalités extraordinaires. 
- L'héroïne ne doit pas qu'affronter les romains, mais aussi des vampires. Pour l'instant, ce point met beaucoup d'originalité, mais il faudra voir comment l'auteur tourne cela dans le tome 2. Ce livre est bon, mais il m'a manqué un je ne sais quoi pour me faire vibrer.

Extrait début chapitre un :
"De fines gouttes d'eau tombaient sur mon visage de manière désordonnée et agaçante, ruisselant le long de ma joue et de mon front. Je su alors qu'il pleuvait.
Peu à peu, mon esprit refaisait surface, revenant d'un profond abîme où tout n'était que noirceur et néant. Il s'acheminait lentement vers cette lueur tenue, vers cette âme qui faisait mon être, mon identité, prenant soin au passage de réveiller chaque membre de mon corps pour m'en rappeler son existence."

302 pages
Editions du Chat Noir

samedi 18 octobre 2014

Fruits Basket

 Fruits Basket 
de Natsuki Takaya

Mon résumé : 
 Tohru Honda est une jeune fille ordinaire. Elle va au lycée et a deux merveilleuses amies. Pourtant quelque chose la différencie des autres. En effet, quelques mois auparavant sa mère est décédée dans un accident de voiture, et elle ne se souvient pas de son père qui est mort lorsqu'elle était très jeune.   Et depuis plusieurs jours, Tohru vit sous une tente, car son grand-père fait des travaux dans sa maison. Cependant, elle ne sait pas que son camarde de classe Yuki Soma vit, avec son cousin Shiguré, juste à côté. Ces derniers finissent par la recueillir chez eux, en échange de toutes les tâches ménagères ! 
Mais très vite dans cette maison rempli de beaux gosses Tohru découvre un secret. Un secret qui va changer sa vie et celle de la famille Soma.

Mon avis : 

- Fruits Basket est le premier manga que j'ai lu en version papier et qui m'a donné la fièvre des manga. D'abord, Je l'ai découvert en dessin animé sur cartoon, et ça m'avait donné envie de lire la version papier. J'ai alors découvert que cette histoire est bien plus qu'une romance adolescente. 
- La première couverture est très simple et un peu rébarbative, et elle représente Tohru. Cependant, chaque couverture devient plus belle que la précédente et représente toute un personnage différent. 
- Franchement, l'histoire et les personnages sont si développés que l'on a pas l'impression de juste lire un manga, mais un roman. L'histoire tient parfaitement la route et nous tient en haleine jusqu'au dernier tome. 
- Le secret de la famille Soma est extraordinaire et très complexe. Tohru va vraiment devoir travailler dur pour aider les douze membres de la famille qui sont directement concernés. Et ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas que des garçons. Il y a beaucoup de personnages, mais il n'est pas difficile de s'y retrouver. Au départ, on peut trouver Tohru assez stupide et potiche, mais très vite son caractère s'affirme et sa complexité apparaît, comme pour tous les autres.
- J'aime particulièrement l'humour de Natsuki Takaya qui donne une touche de légéreté, parfois certaines scènes tragiques sont vraiment très dures, et cela donne un bon équilibre à l'intrigue.
- C'est dommage, il y a un bon anime, mais il ne couvre que les 6 premiers tomes alors qu'il y en a en tout 23. 
- Je le conseille à tous ceux qui ne l'aurait pas encore lu. Pour ma part, j'ai déjà plongé dedans des dizaines de fois. C'est l'un des meilleurs que j'ai jamais lu ! ^^

Manga : 23 tomes, la série est complète
Editions Akata / Delcourt
Anime : 26 épisodes basés sur les 6 premiers tomes

Quelques images :
Tohru, le rouquin Kyo, le Prince Yuki et derrière Shiguré.
De gauche à droite : Hatsuharu, Kyo, Thoru, Momiji et Yuki.

vendredi 17 octobre 2014

Hurlevant

 Hurlevant 
d'Emily Brontë

Résumé pris sur Wikipédia et un peu modifié : 
Mr Earnshaw a deux enfants : un fils, Hindley, et une fille, Catherine. Un jour, il ramène d'un voyage un enfant abandonné de six ans : Heathcliff, dont l'origine restera inconnue. Hindley entre rapidement en conflit avec Heathcliff, au contraire de sa sœur qui en devient très proche. A la mort de leur père, Hindley devient le maître de la maison et Heathcliff est traité comme un moins que rien. Mais Catherine et Heathcliff s'aiment tendrement et leurs sentiments enfantins deviennent plus profonds encore à l'adolescence. Ils s'échappent fréquemment dans la lande pour rêver à des jours meilleurs. Jusqu'au jour où Catherine rencontre le jeune Edgar Linton, héritier de la propriété voisine...

Mon avis : 
- Un vrai chef d'œuvre ! A lire absolument. Le style de l'auteur est magique, je m'y suis perdue totalement.
- En réalité, l'histoire se déroule de nombreuses années plus tard. M. Lockwood s'installe dans l'ancienne propriété des Linton. Après avoir fait la connaissance de son ténébreux et mystérieux voisin M.  Heathcliff, il apprendra de l'une de ses servantes l'histoire tragique de la jeune Catherine et d'Heathcliff.
- J'aime beaucoup la façon dont l'histoire est contée par un témoin extérieur aux événements. Tous les personnages, et en particulier Heathcliff, possèdent une part d'obscurité que fait ressortir l'auteur. C'est une histoire d'amour, certes, mais d'un amour violent, sombre et dur, qui détruit deux familles.
- Après l'avoir relu, je pense encore plus que Cathérine est la plus responsable des événements tragiques survenus. Quelle personalité égoïste à tout point de vue elle a. Il est facile de comprendre pourquoi Heathcliff devient ainsi, mais elle, elle n'a pas vraiment d'excuse. 
- Une des choses que j'aime le plus dans ce roman, c'est l'évolution des personnalités selon les événements. Il suffit qu'un élément pertubateur apparaissent ou disparaissent pour que l'atmosphère change du tout au tout.  

Extrait début chapitre un :
"1801. - Je viens de rentrer d'une visite à mon propriétaire : c'est le seul et unique voisin dont j'aurai à me soucier. Ce pays est assurément magnifique ! Dans toute l'Angleterre, je ne crois pas que j'aurais pu fixer mon choix su un emplacement aussi parfaitement étranger au tourbillon de la vie mondaine. C'est un vrai paradis du misanthrope ; et M. Heathcliff et moi nous sommes si bien faits pour nous partager cette désolation à nous deux ! Quel admirable personnage ! Il se doutait bien peu de la chaleur des sentiments qui naissaient dans mon cœur à son égard quand j'ai vu ses yeux noirs se réfugier de si soupçonneuse manière à l'abri de ses sourcils, au moment où j'approchais sur mon cheval, et ses doigts se retirer plus profondément dans son gilet, avec une résolution jalouse, à l'annonce de mon nom."

471 pages
Editions Garnier Frères

jeudi 16 octobre 2014

Un Lieu sûr

 Un Lieu Sûr 
de Barbara Gowdy

Mon résumé :
Bourbe est une jeune éléphante qui vient d'atteindre l'âge adulte. Sa vie d'Elle-là (l'espèce éléphantine) dans sa famille d'adoption s'écoule dans la peur. La peur des Patt'arrière (humains) qui massacre de plus en plus de familles. Qui plus est la plus dure sécheresse depuis des dizaines d'années commence à sévir. L'eau et la nourriture commencent à se faire rares. Mais il y a peut-être un espoir. Une rumeur se répand, celle du Lieu sûr, un paradis loin de la peur et des massacres...

Mon avis : 
- Un vrai coup de coeur !
- Ce livre est extraordinaire vraiment. On pénètre dans ce monde animal non par les humains, mais par les éléphants eux-mêmes. La réalité des massacres et la difficulté du climat rend ce récit tragique, et pourtant il y a toujours une lueur d'Espoir. 
- Barbara Gowdy a su créer tout un monde. Chaque espèce à un vocabulaire, une vision du monde et des croyances qui leurs sont propres. Même si parfois cela paraît un peu trop humain, mais après tout que savons de la manière dont les animaux appréhendent le monde. 
- L'auteur nous aide en nous donnant les arbres généalogiques des principales familles. Ce qui permet de s'y retrouver plus facilement. Il y a aussi un glossaire du langage des Elles-là. Car durant le livre, tous ne sont pas expliqués.
- J'ai trouvé tout de même le vocabulaire parfois un peu trop cru, mais cela ne m'a pas trop dérangé et donne une autre perception à l'histoire.

Prologue : 
"S'ils vivent assez longtemps, ils oublient tout.
La plupart d'entre eux ne vivent pas si longtemps. Neuf sur dix sont massacrés dans leur jeune âge, des dizaines d'années avant que leur mémoire commence à s'assécher. Je parle donc de la majorité quand je dis que ce qu'on raconte est vrai : ils n'oublient jamais. 
Eux pensent que c'est à cause de leur taille. Certains vont jusqu'à prétendre que sous ce cumulonimbus de chair et cette énorme et ondulante ossature, ils sont de la mémoire. Oui, ils renferment la mémoire, mais ce que l'on sait peut-être moins c'est que sans elle ils sont perdus. Quand leur mémoire commence à s'assécher, leur corps va à son déclin, comme par un lent écoulement du sang. 
Mais auparavant chaque odeur qu'ils ont aspirée par la trombe, chaque éclat de soleil qu'ils ont éteint de leur ombre formidable est conservé en eux sous forme d'un instant parfait et accessible à tout moment. Ils demandent rarement : Te souviens-tu ? Se souvenir, cela va de soi. Remarquer, c'est différent. As-tu senti cela ? L'as-tu vu ? demandent-ils.
Ils voient mieux que vous ne pouvez l'imaginer. Ne croyez pas ce que l'on raconte, qu'ils sont presque aveugles. Ils contemplent l'horizon, discernent ce qui s'y trouve et, contrairement aux carnivores, ne sont jamais éblouis par une bande de zèbres en mouvement. Si le troupeau est assez proche, ils les distinguent les uns des autres, les reconnaissant à leurs seuls rayures après les avoir simplement entrevus des années plus tôt. La teneur exacte du vent qui ce jour-là mugissait dans les acacias, la façon dont le soleil dégringolait à travers le feuillage accompagnent le souvenir, sont revécus, et l'on peut désormais s'appesantir sur ce qui, à l'époque, était passé presque inaperçu.
Supposez que par là-bas de poudreuses vagues de sel s'étaient élevées en un tourbillon. Dans le souvenir ils peuvent tourner les yeux vers les vagues et réfléchir à ce phénomène, le fond d'un lac qui rêve à son lac perdu. 
Ce qui peut déclencher leurs larmes. Ils sont sentimentaux au point qu'on pourrait les dire larmoyants. Même les grands mâles. Un deuil, un désir ardent leur brise le cœur. "

390 pages 
Editions Actes Sud

mercredi 15 octobre 2014

Les Enfants Rats

 Les Enfants Rats 
de Françoise Jay

Résumé du quatrième de couverture :
Dans un monde politiquement bouleversé, des miliers d'enfants, abandonnés à eux-mêmes, ont trouvé refuge dans les égouts. Regroupés en hordes où règnent la violence et la loi du plus fort, leur quotidien se réduit à voler dans la ville pour survivre, et à échapper à la police ainsi qu'aux autres hordes.
Irielle à dix-sept ans. Arrivée dans les égouts à dix ans, elle a refusé la loi sauvage des enfants-rats. Elle vit seule avec Jode, un petit garçon de cinq ans qu'elle a trouvé bébé dans une poubelle et à qui elle a appris à lire et à écrire...
En ce début de printemps, deux rencontres vont bouleverser leur vie...

Mon avis :
- Un vrai coup de coeur !
- L'écriture est légère sans être simple, et surtout très fluide. Les chapitres sont courts, ce qui rend la lecture très agréable et rapide. 
- On découvre le quotidien de ses enfants redevenus sauvages et l'insensibilité de la société devant l'horreur de leur réalité. Irielle est à part, elle refuse de vivre comme un animal et fait tout pour rester un être humain, contrairement aux enfants-rats, qui même s'ils n'ont pas le choix, essaie de survivre en perdant leur humanité. J'ai été choquée lorsqu'Irielle trouve le nouveau-né dans un carton jeté dans une bouche d'égout. Le pire, c'est de se rendre compte que notre société avance petit à petit dans cette direction. 
- J'ai beaucoup aimé qu'Irielle ne soit pas la seule narratrice. Il y a aussi le petit Jode, qui malgré sa naïveté, montre une confiance à toute épreuve et un courage extraordinaire. Il y a aussi le point de vu d'un enfant-rat et de  certains aldultes dans le monde extérieur. 
- Le seul défaut que j'ai relevé, c'est la facilité avec laquelle tout se résout à la fin. Dans la réalité, c'est rarement le cas. Sans espoir, il n'est pas étonnant que le monde n'évolue pas. 

Extrait début prologue :
"Ils avaient fait surface par l'immeuble le plus isolé du quartier nord. Une petite bruine enveloppait la rue déserte d'un froid humide. Les lampadaires venaient de s'éteindre et le jour perçait faiblement. La horde resta groupée, attendant la consigne de son chef. Ce dernier interrogea l'éclaireur d'un bref regard. Puis, il joignit ses deux mains au-dessus de sa tête. Le signe de non-déploiement. Ils ne pourraient pas dépasser les limite de la rure. Ceux qui lambineraient n'auraient rien. Le chef projeta ses paumes en avant et les enfants-rats se rueèrent en silence vers les poubelles qu'ils investirent par groupes de deux ou trois.
Presque aussitôt, il y eut un cri terrible. Une cohorte de flics chargeait au pas de course. Les enfants-rats détalèrent. Les plus âgés refluèrent vers l'égout. Mais les plus jeunes, paniqués, se jetèrent dans les mailles du filet. Déjà, les flics embarquaient trois d'entre eux.
Soudain, une bande de pilleurs surgit et fonça sur les policiers. Une bataille s'engagea. Le chef de la horde profita de la diversion pour récupérer les trois enfants-rats qui étaient déjà dans les voitures. Les flics se replièrent un instant. Ils revinrent équipés de masques et bombardèrent les rebelles de fumigènes paralysants. Ce fut la débandade et la rue redevint déserte. 
Les corps de ceux qui n'avaient pas réussi à fuir gisaient sur lebitume. Par terre, devant l'entrée de l'égout, le chef de la horde rampait et tentait d'échapper à la fumée acide qui brûlait ses poumons. Deux hommes le soulevèrent et l'embarquèrent. 
- Atlane ! cria une voix désespérée depuis l'égout."

217 pages
Editions Plon Jeunesse

mardi 14 octobre 2014

La Petite voix du Coeur

 La Petite Voix du Coeur 
de Billie Letts

Résumé du quatrième de couverture :
Sept est un chiffre porte-bonheur. Mais pas pour Novalee Nation.
A dix-sept ans, enceinte de sept mois, abandonné par son petit ami sur le parking d'un supermaché au fin fond de l'Oklahoma avec, en tout et pour tout, sept dollars soixante-dix-sept en poche, le moins que l'on puisse dire est qu'il lui porte la poisse.
Pour la jeune fille qui rêve de la Californie, le voyage s'arrête là.
C'est dans le supermarché qu'elle attendra clandestinement la naissance de ce bébé auquel elle voulait pourtant offrir tout ce dont elle a manqué.
Mais la vie réserve parfois des surprises, surtout à ceux qu'elle n'a pas épargnés et qui y ont gagné un optimisme à toute à preuve.
Les miracles existent pour qui sait entendre la petite voix du coeur.

Mon avis : 
- Un véritable coup de Cœur ! Mais commençons par le début. 
- J'ai d'abord connu cette histoire par son adaptation cinématographique que j'adore. Ce film s'appelle Où le coeur nous mène, et une jeune Nathalie Porteman joue le rôle de Novalee Nation. Je vais mettre un extrait un peu plus bas. Quant j'ai découvert que ce petit chef d'oeuvre était en réalité un roman, j'ai sauté dessus. Et je n'ai pas été déçue ! !
- Le style de l'auteur est très fluide et agréable, ce qui m'a permit de bien m'immerger dedans. Les personnages sont tous très bien travaillés et évoluent de manière intéressante, après tout l'intrigue se déroule sur sept années environs.
- J'adore particulièrement Forney, que j'ai trouvé vraiment louche à sa première apparition, mais il devient rapidement trop adorable . D'ailleurs, l'acteur qui incarne son rôle est trop mignon. Lexie est également intéressante, ce qui lui arrive à elle et ses enfants est abominable, mais Novalee sait trouver les mots justes, des mots qui m'ont vraiment touché. - Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit bien comment Novalee est influencée par toutes les personnes qu'elle rencontre, même son petit bout d'ailleurs qui me fait totalement craquée. Malgré son prénom très spécial, mais on s'y habitue. C'est une belle histoire d'amour, entre Novalee et son enfant, les gens qu'elle rencontre et avec ... pour le savoir il va falloir le lire.
- En parallèle, on voit ce qui arrive à son ex qui l'a abandonné, ce qui donne un très bon complément à l'histoire. 
- L'intrigue est bien menée et je ne me suis pas embêtée une seule fois. Je connaissais déjà l'histoire à cause du film, mais je ne pensais pas qu'ils avaient si bien respecté le livre. La plupart des dialogues sont identiques à ceux du roman. Et pourtant, grâce aux petits détails en plus je ne me suis pas ennuyée.
- Donc A Lire Absolument et A Voir Aussi !

Je n'ai pas trouvé de trailer satisfaisant, mais un jolie amv que voici, qui ne révèle presque rien de l'intrigue :

lundi 13 octobre 2014

L'Assassin Royal, Tome 2

 Tome 2 - L'Assassin Royal
de Robin Hobb

Résumé du quatrième de couverture :
Les pirates rouges sèment la mort et la désolation au coeur des Six-Duchés. Le Royaume affaibli ne dispose que de ressources limitées pour les combattre. Le roi est seul, entouré d’une cour qui intrigue, d'une armé qui doute et... d'un assassin royal : Fitz, le Bâtard princier, devenu une arme redoutable et redoutée. Il maîtrise le Vif - la faculté de communique avec les animaux - et apprend l'Art. Guerrier accompli, rompu à toutes les façons de tuer, il incarne la justice du roi tout autant qu'il sert le prince Vérité. Mais il fait aussi obstacle au prince Royal, qui brigue le trône, et nombreux sont ceux qui souhaitent sa mort...

Mon avis :
- Les personnages se sont bien mis en place avec le premier volume et l'intrigue prend une nouvelle vitesse. J'aime particulièrement les personnages de Fitz et du Fou, si mystérieux.
D'ailleurs, le Fou apparaît plus souvent dans ce tome et laisse Fitz toujours désemparé.
-  L'écriture est très agréable et me donne souvent l'impression d'être devant un ménestrel qui nous compte les extraordinaires aventures du jeune adolescent. Jeune adolescent qui est maintenant considéré comme un adulte dans ce monde, alors qu'il n'a pas 17 ans. 
- D'ailleurs, sa vie se complique avec l'apparition de sentiments qui le pousse à réfléchir sur son avenir et son devoir envers le roi. 
- Un nouveau personnage capital apparaît. J'adore la relation que développe Fitz avec ce dernier. 
- Et en arrière fond, il y a cette atmosphère d'horreur et de crainte au sujet des forgisés qui ne fait que croître et à propos desquels je ne révélerais rien. ^^

Extrait début chapitre un :
"Etre roi-servant ou reine-servante, c'est savoir faire parfaitement la part de la responsabilité et de l'autorité. Cette position aurait, dit-on, été créée pour satisfaire la soif de pouvoir d'un héritier du trône tout en lui apprenant à exercer l'autorité. L'aîné de la famille royale accède à ce statut à son seizième anniversaire et, de ce jour, le roi-servant (ou la reine-servante) endosse une pleine part de responsabilité dans le gouvernement des Six-duchés. En règle générale, il se voit confier les devoirs dont le monarque régnant s'occupe le moins et qui peuvent grandement varier d'un souverain à l'autre.
Sous le roi Subtil, Chevalerie fut le premier roi-servant ; son père lui délégua tout ce qui touchait aux frontières : à lui les guerres, les négociations, la diplomatie, l'inconfort des longs voyages et la vie pénible des campagnes militaires. Quand Chevalerie se désista et que Vérité devint le roi-servant, il hérita de toutes les incertitudes de la guerre contre les Outrîliens et des tensions que cette situation créait entre les duchés de l'Intérieur et ceux des Côtes."

415 pages

vendredi 3 octobre 2014

Mercy Thompson, Tome 5

Tome 5 - Le Grimoire d'Argent
de Patricia Briggs
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
Mercy Thompson vient de passer les deux derniers mois à tenter d'échapper aux griffes de la Reine des vampires.
Et maintenant le chef des loups-garous de la ville a besoin de son aide.
Un grimoire renfermant les secrets des faes vient d'être découvert et le monde est sur le point d'apprendre à quel point ces derniers sont impitoyables... et dangereux.
Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances...

Mon avis :
- L'intrigue avec le Grimoire d'Argent est assez commune et simple. 
- L'élément que j'ai vraiment apprécié fut tout ce qui tournait autour de Samuel. Comme je le préfère à Adam, j'ai été assez déçue que Mercy ne le choississe pas, mais j'avais hâte de voir comment l'auteur allait lui faire remonter la pente. Mis à part le fait qu'elle lui colle une compagne dans les pattes un peu facilement, j'ai beaucoup aimé suivre ses peines à travers les angoisses de Mercy. 
- J'aime particulièrement le fait que pour la première fois un loup était aux commandes d'un personnage. Surtout que celui-là est particulièrement beau et fascinant. 
- Je ne comprends vraiment pas pourquoi ils s'obstinent à couvrir Mercy de tatouages sur chaque couverture. Elle n'en a pas autant.

Extrait début chapitre un : 
"Le démarreur laissa échapper un gémissement asthmatique en essayant d’entraîner le gros moteur de la vieille Buick. Je ne pouvais que compatir avec lui: je savais parfaitement ce qu’on ressentait en combattant un adversaire hors de sa catégorie. J’étais un coyote dans un monde de loups-garous et de vampires. Dire de moi que j’étais surclassée aurait été un euphémisme.
- Encore une fois, demandai-je à Gabriel, mon homme à tout faire de 17 ans, qui était assis au volant de la Buick de sa mère."

416 pages