dimanche 28 décembre 2014

Les Chroniques des Vampires, Tome 11

 Tome 11 - Prince Lestat 
d'Anne Rice

Mon Résumé :
Cela fait presque vingt ans que les événements de La Reine des Damnées ont eu lieu, bouleversant le monde des Buveurs de Sang. Pourtant, rien ne semble avoir changer. Les vampires vivent toujours chacun pour soit, se reproduisant sans règle, les anciens ne s'en souciant pas. Lestat, lui-même, s'est réfugié dans la solitude. 
Mais petit à petit, une Voix se fait entendre et le massacre des plus jeunes commence. Qui est-elle et que veut-elle ? Le Monde de la Nuit s'agite à nouveau et cette fois ce pourrait bien être la dernière...

Mon avis : 
- C'est totalement par hasard que j'ai vu que mon auteur préférée avait sorti un nouveau tome ! Malheureusement pour moi, il n'a pas encore été traduit en français, mais je me suis dit "impossible d'attendre", alors je l'ai acheté en version originale. Je suis contente le niveau d'anglais n'était pas trop dur pour moi et j'ai bien pu en profiter.
- Ce tome est toujours aussi bien, même s'il y a moins d'action que dans les autres. On peut dire que c'est le résultat des conséquences qui suivent ce qui s'est passé dans la Reine des Damnées. Il y a beaucoup de personnages connus et inconnus, et certains ont leur propre chapitre. Il y a beaucoup d'explications et de points de vu différents sur les événements, mais ce n'est en rien ennuyant. Au contraire, j'ai trouvé cela très intéressant de voir comment toutes les révélations sur l'Origine des vampires sont vécues par tant d'êtres si différents. 
- On apprend encore pleins de secrets croustillants qui laissent présager des suites possibles. Ce tome revient un fois de plus en profondeur sur la mythologie des vampires d'Anne Rice. Comme j'adore la manière dont elle les créer et fait vivre $ travers l'Histoire humaine, je me lasserais jamais de cette série. 
- Lestat est le personnage principal, mais on en découvre ou redécouvre pleins d'autres. Pas de risque de se perdre, il y a un petit index des personnages à la fin. Un deuxième bonus nous donne la chronologie des événements. C'est bien pratique. Lestat, toujours égal à lui-même, doit pour la première fois de sa vie arrêter de se conduire en garnement et prendre ses responsabilités. Il est un peu contre, mais en même tant, sans s'en rendre compte, c'est ce dont il avait besoin pour retrouver goût à la vie. Je l'adore, je les adore tous en fait. Leur personnalités si complexes, leur doutes, leur espoirs et leurs vies les rendent plus vivants que n'importe quel vampire ayant jamais vu le jour.
- J'ai juste été un peu déçu sur le personnage de Viktor. Pas sur son existence, mais sur le fait qu'il n'avait pas son propre chapitre, j'aurais aimé le découvrir plus en profondeur. Il y a aussi le fait qu'il n' y ait aucune mention du vampire Queen Blackwood que j'avais beaucoup aimé dans Le Domaine de Blackwood. J'ai trouvé cela dommage, mais c'est tout. 
- Je remettrais mon avis à jour quand je l'aurais relu en français. 

Extrait de Blood Genesis :
"In the begining were the spirits. They were invisible beings, heard and seen only by the most powerful sorcerers or witches. Some were thought to be malevolent ; some were praised as good. They could find lost objects, spy upon enemies, and now and then affect the weather.
Two great witches, Mekare et Maharet, lived in a beautiful valley ont th side of Mount Carmel, and they communed with the spirits. One of these spirits, the great and powerful Amel, could, in this mischief making, take blood from human beings."

451 pages

mercredi 17 décembre 2014

WARP, Livre 1

Livre 1 - L'Assassin malgré lui
d'Eoin Colfer
★★★☆

Résumé du quatrième de couverture :
NOM DE CODE : W. A. R. P.
Programme de protection des témoins,
classé ultrasecret par le FBI
Jusqu'au jour où...
RILEY, un orphelin de l'époque victorienne,
se retrouve projet dans le XXIe siècle, bientôt suivi par son maître, le diabolique...
ALBERT GARRICK, illusionniste
et tueur à gages, lancé sur ses traces
et celles de...
CHEVIE SAVANO, la plus jeune et la plus intrépide des agents du FBI.

Une hallucinante course.poursuite à travers le temps. Riley et Chevie sortiront-ils vivants de cette traque implacable ? Pourront-ils empêcher le redoutable Garrick de s'approprier les clés du programme WARP et de changer le cours de l'histoire ?

Mon avis :
- J'avais bien aimé Artemis Fowl, alors quand j'ai vu cette nouvelle série j'ai eu envie d'essayer, mais j'ai été un peu déçue. J'ai aimé ma lecture mais sans plus.
- L'histoire démarre bien, plus sombre qu'Artemis Fowl, mais malgré de très bon passages,  certains détails plus légers et un peu ridicule ont brisé la dynamique de l'intrigue et son sérieux. Et, j'ai trouvé cela dommage. 
- J'aime bien le personnage de Riley. Sa façon de parler vieille France est super, si ce n'est qu'il aurait été vraiment nécessaire des notes de bas de page ou un index des mots et expressions qu'il utilisait, parce que souvent je ne comprenais rien à ce qu'il disait, ce qui une fois encore cassait la dynamique de l'histoire. Chevie à part son origine indienne est assez banale. Je dois dire qu'une agente du FBI de 16 ans m'a laissé un peu froide. Quant au méchant, il est surpuissant dès le début, il m'a rapidement lassé, même si j'ai aimé sa relation avec Riley.
- Le voyage dans le temps est original, mais pour l'instant laisse tout ses mystères. J'aime beaucoup la couverture, même si je n'arrive pas à comprendre quel engin Riley est en train de conduire. 
- L'histoire peut encore laisser apparaître des pépites, surtout avec la fin. On verra, mais je ne vais pas me ruer sur le tome 2. 

Extrait début chapitre un :
" Bedford Squard. Bloomsbury. Londres. 1898

Il y avait deux tâche dans la pénombre, entre l'horloge de grand-mère et les tentures de velours. l'une était située plus haut que l'autre. On aurait dit deux empreinte digitales dans une nuit noire rendue encore plus obscure par la doublure opaque des épais rideaux et la toile à sac fixée en travers des soupiraux."

392 pages
Editions Gallimard Jeunesse

vendredi 12 décembre 2014

Charley Davidson, Tome 6

 Tome 6 - Au Bord de la Sixième Tombe 
de Darynda Jones

Résumé du quatrième de couverture :
La plupart des filles y réfléchiraient à deux fois avant de se fiancer à Reyes Farrow... Je ne suis pas comme la plupart des filles. Il est le fils unique d diable et moi une faucheuse en formation accro au café.  Ce qui devrait nous rendre incompatibles. Et même ennemis. Mais il est aussi ténébreux, sensuel, sexy à se damner et tout ce dont j'ai jamais rêvé. Et je suis aussi détective privée. Alors quand un fichier du FBI concernant l'enfance de Reyes me tombe entre les mains... je sais que je ne devrais pas l'ouvrir. Sauf que je ne peux pas m'en empêcher. Et ça, c'est une très mauvaise idée !

Mon avis :
- Un sixième tome toujours aussi palpitant, même si certains événements secondaires sont un peu prévisibles.
- Je n'aime pas trop la couverture. Charley a l'air d'un zombie mannequin. 
- Charley se rend enfin compte de ce qu'elle peut faire, et j'ai trouvé ces possibilités très intéressantes. Elles laissent présager un certain changement dans le boulot de faucheuse. Enfin, si Charley arrive à empêcher la fin du monde. 
- En ce qui concerne l'événement à propos de Reyes. J'ai été un peu déçue. Je ne sais pas, la situation ne m'a pas convaincu, il m'a manqué quelque chose pour frissonner. 
- Par contre, la toute fin annonce une nouvelle explosive qui va tout changer dans le prochain tome. J'ai hâte de voir comment cela va tourner, l'histoire est toujours aussi intéressante et un nouveau personnage charismatique et mystérieux a fait son entrée. J'ai hâte d'en apprendre plus sur lui. 
- Il y a un merveilleux tout à la fin. Un chapitre spécial sur un des événements se déroulant dans ce tome. La spécificité de ce chapitre vient que c'est point de vu de Reyes qui est à l'honneur. C'est la première fois, et c'était très rafraîchissant et sexy sous de nombreux aspects. Les membres de son fan club me comprendront. 

Extrait début du chapitre un :
"Même en reliant des points, j'arrive à me planter. 
Tee-Shirt

- Une fille, un mocha latte et un fantôme à poil entre dans un bar dis-je en me retournant vers le type tout nu et mort qui était assis sur mon siège passager.
Le vieux type nu et mort qui jouait les passagers clandestins dans ma Jeep rouge cerise, aussi connue sous le doux nom de Misery, depuis deux jours à présent. On était en mission de surveillance."

423 pages

mardi 9 décembre 2014

Le Cycle d'Ender

Tome 1 - La Stratégie Ender
d'Orson Scott Card
★★★★

Résumé du quatrième de couverture : 
Andrew Wiggin, dit Ender, n'est pas un garçon comme les autres. Depuis sa naissance, ses faits et gestes sont observés par l'intermédiaire d'un moniteur greffé dans son cerveau. Car ceux qui l'ont conçu ambitionnent de faire de lui le plus grand général de tous les temps, le seul capable de sauver ses semblables de l'invasion des doryphores. Et alors qu'Ender suit pas à pas le dur chemin de son apprentissage de guerrier, ses créateurs mesurent la gravité de leur choix : en donnant naissance à un monstre, n'ont-ils pas damné l'humanité elle-même.

Mon avis :
- Bien que je connaisse et aime déjà beaucoup cet auteur, je n'ai seulement entendu parlé de cette histoire que lorsqu'elle a été adapté en film. Film que je n'ai pas encore vu, mais l'histoire me tentait beaucoup.
- J'aime comme l'auteur présente les choses. Tous les chapitres ont une petite introduction : c'est une conversation entre adulte au sujet d'Ender et ensuite on suit Ender et les conséquences des choix de ces adultes sans cœur. La guerre justifie tous les moyens pour la gagner ? Je n'en suis pas sûre.
- Ender est génial. Il pourrait sembler ennuyeux puisqu'il est toujours le meilleur en tout, mais c'est surtout son esprit qui est intéressant de suivre, de voir comment il surmonte les épreuves malgré l'horreur de sa situation, parce qu'il se rend parfaitement compte qu'il est manipulé et isolé. On le suit depuis ses six ans jusqu'à environ ses douze ans. Et c'est dur, les maltraitances physiques et psychologiques sont affreuses, c'est vraiment un miracle qu'il n'ait craqué. 
- L'ennemi. Les doryphores, pendant presque tous le livre, même s'ils sont cités tout le temps, on ne sait presque rien sur eux. Ce n'est que vert la fin de l'entraînement d'Ender que l'on nous donne des détails et j'ai bien aimé ce suspense. 
- J'ai aimé "l'abominable" fin qui est grandiose et à la hauteur de tout ce qui s'est passé précédemment. J'ai hâte de lire la suite pour savoir comment Ender s'en remet et connaître un peu mieux sa sœur.
- Seul bémol : la couverture de cette édition n'a vraiment aucun charme, aucun attrait. Dommage.

Extrait début de l'introduction du chapitre un :
"- J'ai regardé par ses yeux, j'ai écouté par ses oreilles, et je vous dis que c'est le bon. Ou du moins le meilleur que nous pourrons trouver.
- C'est ce que vous disiez à propos de son frère.
- Le frère s'est révélé inadéquat. Pour d'autres raison. Rien à voir avec ses aptitudes.
- Pareil avec la soeur. Et il y a des doutes à son propos. Il est trop influençable. Trop prompt à se laisser submerger par les désirs d'autrui.
- Sauf s'il s'agit d'un ennemi.
- Que faut-il faire dans ce cas ? L'entourer en permanence d'ennemi ?
- S'il le faut.
- J'avais cru vous entendre dire que vous aimiez bien cet enfant.
Si les doryphores l’attrapent, ils me feront passer pour son oncle préféré.
- Très bien. Nous sauvons le monde, après tout. Allez-y."

380 pages
Editions Nouveaux Millénaires.

Tome 1 - La Stratégie Ender
Tome 2 - Ender l'Exil
Tome 3 - La Voix des Morts

dimanche 7 décembre 2014

Le Dieu dans l'Ombre

Le Dieu dans l'Ombre
de Megan Lindholm
alias Robin Hobb
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
Evelyn a 25 ans. Un séjour imprévu dans sa belle famille avec son mari et son fils de cinq ans, tourne à l'enfer puis au cauchemar absolu.
Une créature surgie de son enfance l'entraîne alors dans un voyage hallucinant, sensuel, inquiétant et totalement imprévisible vers les forêts primaires de l'Alaska. Compagnon fantasmatique ou incarnation de Pan, le grand faune lui-même... Qui est le Dieu dans l'ombre ?

Mon avis :
- Moi qui adore cette auteur, quand j'ai trouvé ce bouquin à la bibli que je ne connaissais pas du tout, je l'ai emprunté aussitôt. Et je ne le regrette pas. J'ai adoré me replonger dans son style.
- L'histoire tourne autour d'Evelyn, une jeune maman heureuse de sa vie et de son mariage. Jusqu'à ce qu'elle doivent vivre avec sa belle famille totalement différent d'elle et qui se mettent à contrôler la moindre parcelle de sa vie. Il y a énormément de psychologie dans ce roman, car on suit cette femme qui pourrait être nous et son parcours ou plutôt son combat pour rester elle-même au milieu de personnes qui sans même s'en rendre compte la rabaisse sans arrêt. 
- A côté de cela, son passé la rattrape par l'apparition de son ami d'enfance qui n'est pas humain et qui lui donne la possibilité de rester elle-même. J'aime beaucoup cette dualité entre le réel et le fantastique. Robin Hobb a parfaitement jouer avec. Toute la première partie du livre, les chapitres se divisent ainsi : un chapitre sur ce qui se passent dans le présent et un sur son enfance, ainsi de suite. Cela m'a permis  de complètement m'attacher à cette femme. Même si parfois j'avais envie de lui donner des baffes lorsqu'elle se laissait marcher sur les pieds, hmm, peut-être justement parce que je la comprenais trop bien, et que souvent je suis pareil. Il vaut mieux être soi-même que ce que les autres veulent que vous soyez, même si cela signifie être seul. C'est qu'ils ne vous méritent pas.  
- Quand je dis dans le présent, ce n'est pas de nos jours que se déroulent l'intrigue mais en 1976. J'ai bien aimé découvrir des pans de la vie des années 60 et 70, encore un petit plus à l'histoire.
- Pan et bien, c'est Pan. Il est fantastique, mystérieux et la vie naturelle. Le voyage qu'elle accomplit avec lui, lui permet de réapprendre à vivre après ce qui s'est passé avec sa famille. J'ai beaucoup aimé le côté magique, mythe et un peu nostalgique de son aventure. 

Extrait début chapitre un :
"En vol, le 11 mars 1976

Je cesse de regarder fixement par le hublot et me penche pour jeter un coup d’œil à mon fils, dans le siège à côté de moi. Il n'y a rien à voir dehors, de toute façon. A l'extérieur, du hublot ovale, la nuit sidérale défile en silence. Le ciel est couvert et seules, quelques étoiles sont visibles. Rien qui puisse empêcher mon esprit de tourner en rond. A l'intérieur, on entend le bruit des moteurs, le ronronnement des petits ventilateurs individuels qui brassent l'air confiné."

428 pages
Editions SW-Télémaque