samedi 8 juin 2013

Une Etude en Rouge

Une Etude en Rouge
de Sir Arthur Conan Doyle
★★★☆

Résumé du quatrième de couverture :
Au n°3 de Lauriston Garden, près de Londres, dans une maison vide, un homme est trouvé mort. Assassiné ?
Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce alentour. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : Rache ! Vengeance !
Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges du Nevada, Jean Ferrier est exécuté par de sanguinaires Mormons chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que dramatiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dévider. Une intrigue tout en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître...
 
Mon avis :
Ah depuis le temps que je voulais lire du Sherlock Holmes, et bien voilà c'est fait.
J'ai bien aimé, mais si c'est pas un coup de coeur.
J'aime le style de Conan Doyle qui a une plume vraiment agréable. L'histoire se découpe en deux parties, la première où l'on suit l'enquête. La seconde où l'auteur nous compte l'histoire des personnes mêlées au crime afin que l'on comprenne les motivations de l'assassin. D'ailleurs on y apprend certains éléments sur l'histoire des Mormonts et c'est intéressant. J'ai pris plaisir aux deux parties, même si cela fait une grande coupure entre la capture du coupable et l'explication finale de Holmes, plusieurs chapitres en fait.
Sherlock Holmes a vraiment une personnalité particulière, il ressemble un peu à Docteur House, en plus humain. Parfois il est vraiment très dur avec les policiers qui lui demande de l'aide.
C'est Watson qui m'a le plus surprise. Je ne savais pas du tout qu'il avait fait la guerre et que c'est à cause d'une blessure par balle qu'il a quitté le front. Il est convalescent durant tout le volume. C'est la première rencontre entre les deux personnages, et Watson fait tout pour comprendre Holmes qui le fascine. Ah, j'allais oublié, c'est Watson qui racontre l'histoire.
Un des autres points que j'ai aimé, est bien sûr la découverte de la manière d'enquêter de la fin du 19e siècle, le début des procédés scientifiques et du profilage. Le problème souvent c'est que Sherlock Holmes n'explique pas ses raisonnements tout de suite et que c'est un peu dur de comprendre comment il parvient à ses conclusions. Heureusement, il s'explique très bien à la fin et tout devient clair.
 
Extrait début chapitre un :
"En 1878, reçu médecin à l'Université de Londres, je me rendis à Netley pour suivre les cours prescrits aux chirurgiens de l'armée ; et là, je complétai mes études. On me désigna ensuite, comme aide-major, pour le 5e régiment de fusiliers de Northumberland en garnison aux Indes.
Avant que j'eusse pu le rejoindre, la seconde guerre d'Afghanistan avait éclaté. En débarquant à Bombay, j'appris que mon corps d'armée s'était engagé dans les défilés ; il avait même poussé très avant en territoire ennemi. A l'exemple de plusieurs autres officiers dans mon cas, je partis à sa poursuite aussitôt ; et je parvins sans encombre à Kandahar, où il stationnait. J'entrait immédiatement en fonctions."

 


2 commentaires:

  1. Je n'ai jamais lu de livres sur Sherlock Holmes...lol

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    1. C'était pareil pour moi, on est tellement habitué à ce personnage avec tous les dérivés qui existent, que j'ai quand même voulu savoir à quoi ressemblait l'original.

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