vendredi 8 juin 2012

Les Chroniques d'Alvin le Faiseur

    Tome 1 – Le Septième Fils
D’Orson Scott Card

Résumé du quatrième de couverture :
Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.
Mon avis :
- Voilà une saga fantastique très originale, cela change beaucoup de ce qu’on connaît. Tout d’abord l’époque durant laquelle elle se passe, on n’en a pas l’habitude. Et puis la magie qui imprègne la vie quotidienne est très intéressante, qui plus est dans ce monde parallèle, la religion n’a pas encore réussit à la faire disparaître même si elle s’y acharne.
- Alvin est un personnage très intéressant et j’aime beaucoup le fait que dans ce volume on découvre son enfance et ses pouvoirs naissants, qui sont très originaux. Même s’il n’y a pas beaucoup d’action proprement dite, à aucun moment je ne me suis ennuyée.
- La manière d’écrire de l’auteur est très bien également, et la façon dont il fait parler les personnages rend très réelle les discussions, par exemple dans les conversations, il écrit exactement comme les gens de l'époque s'exprimaient.

Extrait début du premier chapitre :
"La petite Peggy faisait très attention avec les œufs. Elle farfouillait dans la paille avec la main jusqu’à ce que ses doigts cognent contre un objet dur et lourd. Le caca de poule, elle s’en fichait pas mal. Après tout, quand des voyageurs avec des bébés logeaient à l’auberge, maman ne plissait jamais le nez devant leurs langes, et pourtant c’était quelques fois dégoûtant. Alors, du caca de poule, même humide, gluant et qui collait aux doigts, elle s’en fichait pas mal, la petite Peggy."
315 pages

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