vendredi 12 août 2011

La Roue du Temps, Tome 17

Tome 17 - Le Cœur de l'Hiver
de Robert Jordan
★★★★
Résumé du quatrième de couverture : 
Rand al'Thor a fui Cairhien avec Min après avoir échappé à un assassinat. Mais plus grave encore, il subit l'influence du ténébreux qui a perverti le saidin. Il se met alors en quête de Dashiva et de ses renégats pour les supprimer. De son côté, Perrin apprend que sa femme, Faile, ainsi que la reine Alliandre et Maighdin ont été capturées et emmenées par le Shaido de Sevanna...

Mon avis : 
Je viens d'apprendre que malheureusement l'auteur Robert Jordan est décédé en 2007 avant d'avoir pu terminer son œuvre. Il a laissé des notes assez détaillées à son épouse et son œuvre sera terminée par l'écrivain Bradon Sanderson. Je le remercie du fond du cœur. 
Il ne se passe pas grand chose dans ce volume. Il y a beaucoup d'explications. Mais il contient une chose merveilleuse. Rand est enfin confronté aux trois femmes qu'il aime : Min, Elayne et Aviendha. C'est l'un des meilleurs passages de toute la saga. ^^ 
C'est le passage que j'ai choisi de vous offrir en tant qu'extrait.

Extrait tiré du chapitre 12 :
" - Rien de cela n'a d'importance pour le moment. Ce dont nous devons parler, c'est de vous, Min, Aviendha et moi. Et nous en parlerons ! Et tous ensemble, Rand al'Thor. Vous ne quitterez pas ce Palais avant !
Pendant un moment interminable, il se contenta de la regarder, sans changer d'expression. Puis il inspira bruyamment, et son visage se pétrifia.
- Je vous aime, Elayne.
Sans faire de pause, il poursuivit, les paroles s'échappant de sa bouche comme l'eau d'une digue rompue.
- Je vous aime, Aviendha. Je vous aime, Min. Et pas plus ou moins l'une que les deux autres. Je vous veux toutes les trois. Voilà vous savez la vérité. Je suis un débauché. Maintenant, vous pouvez vous en aller sans regarder en arrière. De toute façon, c'est de la folie. Je ne peux pas me permettre d'aimer quiconque.
- Rand al'Thor, glapit Nynaeve, ce sont les paroles les plus scandaleuses que j'aie jamais entendues de ta bouches ! Rien que l'idée de dire à trois femmes que tu les aimes... ! Tu es pire qu'un débauché ! Excuse-toi immédiatement !
Lan avait arraché sa pipe de sa bouche et fixait Rand, éberlué.
- Je vous aime, Rand, dit Elayne avec simplicité, et bien que vous ne m'ayez pas demandée en mariage, je veux vous épouser.
Elle rougit légèrement, mais comme elle avait l'intention d'être bientôt encore plus audacieuse, elle se dit que ça n'avait guère d'importance. Nynaeve remua les lèvres, mais aucun son n'en sortit.
- Mon cœur est entre vos mains, Rand, dit Aviendha, prononçant son nom comme un mot rare et précieux. Si vous confectionner une couronne nuptiale pour ma première-sœur et moi, je la ramasserai.
Et elle rougit aussi, cherchant à se dissimuler en se baissant pour ramasser son châle puis en l'ajustant sur ses épaules. De par la coutume des Aiels, elle n'aurait jamais dû s'exprimer ainsi. Finalement, Nynaeve émit un son. Un glapissement.
- Si à l'heure qu'il est, tu ne sais pas que je t'aime, c'est que tu es aveugle, sourd et mort ! dit Min,
Elle ne rougit absolument pas ; il y avait une lueur malicieuse dans ses yeux noirs, et elle semblait être sur le point d'éclater de rire.
- Et quant au mariage, nous réglerons ça entre nous trois !
Nynaeve saisit sa tresse à deux mains, la tira, respirant bruyamment par le nez. Lan, quant à lui, étudiait intensément le contenu de sa pipe.
Rand les regardait toutes les trois, comme s'il n'avait jamais vu une femme."
 
520 pages 

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