jeudi 12 juillet 2012

Les Chroniques d'Alvin le Faiseur, Tome 2

    Tome 2 – Le Prophète Rouge
d’Orson Scott Card 
Résumé du quatrième de couverture :
"La terre est avec moi, frère, dit Ta-Kumsaw. Je suis le visage de la terre, la terre est mon souffle et mon sang.
-. Alors j’entendrai battre ton cœur dans le pouls du vent, dit Lolla-Wossiky.
-. Je rejetterai l’homme blanc à la mer, dit Ta-Kumsaw."
1810, sur la Frontière des pionniers américains. Promis à l’avenir mystérieux et grandiose d’un « Faiseur », si les forces du mal ne parviennent à le détruire, Alvin a dix ans. Le voici qui découvre le monde des Hommes Rouges dont l’existence se confond aves les rythmes de la Nature et de sa « musique verte ».

Mon avis :
- Ouah, avec ce tome, cette chronique monte tout en haut de mes préférences. C’est vraiment  un coup de cœur. Je trouve extraordinaire la manière dont l’auteur a réussi à mêler le fantastique et l’historique. Et quel historique ! On ne sait pratiquement rien en Europe de l’histoire des USA et encore moins de celle sur les guerres avec les Indiens.
- Ici, des personnages historiques comme Lolla-Wossiky côtoient des personnages certes imaginaires, mais extraordinaires. J’adore vraiment le personnage d’Alvin, qui prend un peu moins de place dans ce volume. Il est toujours présent, mais les Indiens selon moi sont les acteurs principaux. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur traite les relations entre  les Hommes Rouges et la Nature. Franchement, ce qu’on fait les hommes blancs à cette époque est révoltant et dégoutant. Pour ces raisons, ce tome m’a laissé aussi un sentiment de tristesse et de honte.
- On peut diviser le tome en deux parties. La première qui revient un peu en arrière dans le temps, et qui explique les événements par les yeux de Lolla-Wossiky et son frère Ta-Kumsaw. Et la seconde où l’histoire reprend son cours au moment où Alvin va partir en apprentissage.
- J’ai vraiment hâte de lire le tome 3.

Extrait du début du chapitre 1 :
"Il n’y avait pas beaucoup de bateaux plats à descendre l’Hio, par les temps qui couraient, pas avec des pionniers à bord en tout cas, pas avec des familles, des outils, des meubles, des graines et quelques cochons pour entreprendre un élevage. Il suffisait de deux ou trois flèches enflammées pour qu’une tribu de Rouge s’en aille bientôt vendre un chapelet de scalps à moitié carbonisés aux Français de Détroit."

411 pages

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